Févr.
14
Ven.
conférence "Second Empire, quand les arts faisaient scandale" par Jean-Marc Terrasse, Journaliste, Ecrivain, Enseignant
Navarrenx
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tandis que le baron Hausmann transforme la ville de Paris et que Victor Hugo s'exile pendant 15 ans à Guernesey d'où il tonne contre Napoléon III, la vie culturelle parisienne est en ébullition, accompagnée de censure et de scandale. En 1857, trois grands procès sont intentés à Charles Baudelaire, Gustave Flaubert et Eugène Sue pour atteintes aux bonnes moeurs. En 1865, on trouve scandaleuse la nudité de l'Olympia du peintre Manet tandis que Napoléon III achète, à titre personnel, la Vénus anadyomène du peintre Manet plus nue que nue. Ce n'est pas l'outrance de Gustave Courbet qui choque mais son tableau "l'enterrement à Ornans " qui ne respecte pas les codes de la peinture historique. Le réalisme inquiète le monde bourgeois encore exalté par le romantisme finissant. L'ébullition intellectuelle croise les soubresauts politiques. Des personnalités comme celle du peintre-caricaturiste Daumier ou celle de l'écrivain Théophile Gautier en sont de bons exemples. L'arbitraire règne sur les goûts, les moeurs et les principes.